Vélo in Paris, c’est un peu la grande messe vélo de la capitale : tests vélos, animations, tables rondes, compétitions allant de la course de draisienne, aux mecs en fixie… Et une idéologie : promouvoir le vélo auprès de tous, avec un maximum d’inclusivité.
Nous avons mis en place le programme #AmbassadriceVéloinParis pour mettre en lumière les femmes qui “font” le vélo. Chaque matin, elles se lèvent pour apporter leur contribution à un milieu qui reste très masculin et faire bouger les lignes, petit à petit. Jusqu’à l’ouverture du Festival le 27 avril 2024, Vélo in Paris va vous présenter 10 d’entre elles sous forme de portrait chinois.
Nom : Jeandel
Prénom : Céline
Société : TOMO Clothing
Fonction : Co-fondatrice
Peux-tu te présenter en quelques phrases : quel est ton parcours et comment en es-tu arrivée à travailler dans le vélo ?
On ne peut pas vraiment dire que le secteur du vélo m’était prédestiné. Après un parcours d’ingénieur agronome, j’ai été consultante en stratégie d’entreprise donc j’étais assez éloignée du marché du vélo. Mon arrivée dans ce secteur découle en réalité d’une aventure entrepreneuriale qui a suivi mon changement de vie. En même temps que je rencontrais ma future associée Zoé Aveline et qu’on commençait à travailler sur une première collection d’équipements techniques, fonctionnels et stylés, je passais de déplacements en transports en commun à des déplacements 100% vélo… La liberté ! Mes déplacements du quotidien étaient le meilleur terrain de jeu pour percevoir les freins à la pratique du vélo en termes d’équipement et donc essayer d’y remédier.
Qu’est-ce qui t’anime dans le secteur du vélo, qui fait que tu te réveilles chaque matin pour contribuer à ce secteur ?
Je suis profondément convaincue que le vélo est le mode de déplacement de l’avenir. Je suis sûre que comme la voiture a pu être le mode de déplacement numéro un pendant des décennies, le vélo sera le mode de déplacement quotidien principal dans le futur. Mais cette bascule est encore trop lente. Avec TOMO Clothing, on souhaite accélérer ce mouvement à notre niveau. D’après une étude Leboncoin réalisée en 2023, un des principaux freins à l’utilisation fréquente de la mobilité douce est l’inconfort lié à la météo à plus de 60%. C’est ainsi que notre première collection était complètement tournée autour de la protection pluie. Depuis, nous nous sommes aussi attelées à la sécurité et à la thermorégulation. Autour de ces équipements, on essaie en plus de créer des contenus inspirants qui pourront peut-être donner envie à certain·es de se mettre en selle. J’adore profondément le vélo. Pour moi, c’est une source de plaisir, de joie, de renforcement de son corps, de sa puissance, tout en étant des moments de déconnexion et … c’est gratuit. Je me demande souvent pourquoi je n’en ai pas fait plus tôt et donc si je peux, à mon niveau, convaincre quelques futur·es cyclistes, c’est un super moteur.
Si tu étais….
Une pratique cycliste ? Le gravel un peu urbain, un peu tout terrain, complètement passe partout.
Une balade ou un itinéraire à vélo ? Le nord du Finistère que j’avais adoré car il est riche en surprises (virages, montées, points de vue, descentes…) et les paysages sont sauvages et somptueux.
Une course célèbre ? La Transcontinentale qui traverse l’Europe et dont le parcours n’est pas imposé
Un souvenir à vélo ? Toutes les fois où on fait du vélo en équipe avec TOMO.
Un accessoire qui change la vie à vélo ? Indiscutablement, le pantalon de pluie
Une sensation quand tu enfourches ton vélo ? La motivation
Un style de conduite à vélo ? Fractionné, je suis à la fois très raisonnée, je n’aime pas prendre de risques inconsidérés, mais dès que je peux être à fond, c’est sans hésiter .
Si ton vélo avait une personnalité, un adjectif ? Minimaliste
Ton itinéraire de rêve à vélo ? La route du Pamir en Asie Centrale
Y a-t-il une femme dans le vélo que tu souhaites nommer pour être interviewée ?
Amelie Guicheney la co-fondatrice des vélos GAYA
Merci à Céline d’avoir répondu à nos questions ! Retrouvez la sur Linkedin et Instagram.